5G : des déclarations médiatiques au débat démocratique
Communiqué CATDP du 25 octobre 2021
Les antennes 5G se déploient sur le territoire avec l’accord d’Emmanuel Macron et, de fait, l’accord tacite de la majorité des parlementaires et de nombreux élus locaux.
La « Convention citoyenne sur le climat » et ces 150 participants ont, parmi leurs propositions, demandé un moratoire sur la 5G et un débat public pour des technologies plus sobres, respectueuses de l’environnement et de la santé. L’impérial président a rejeté cette proposition – et bien d’autres – puis il a attribué des licences aux opérateurs, ouvrant la voie au déploiement. Cela avant toute étude d’impact et sans le moindre débat.
Comme le rappellent différents textes joints à ce communiqué, la 5G ne sert ni la population, dont une partie reste sans accès aux droits depuis la numérisation des actes administratifs, ni le développement social et économique. Elle n’est ni un progrès, ni une nécessité. La domination capitaliste est au cœur de cette course. Elle sert les intérêts des grands groupes financiers qui vont accentuer la consommation matérielle ou virtuelle.
Le danger des technologies et des multiconnexions, non contrôlées, est réel : surveillance de chacun et chacune pour l’e.commerce et par les États, qui déjà ne s’en privent pas. Les risques pour la santé sont déjà là et ne vont que s’aggraver, tant à cause des ondes électromagnétiques que du temps et de l’énergie consacrés au numérique, notamment par les plus jeunes.
Il en va du choix de la société dans laquelle nous voulons vivre. Cela ne mérite-t-il pas un débat public et démocratique que refusent Macron et les Gafam ? Continuons à l’exiger !
Pour cela, le meilleur moyen est de le mener déjà localement.
Nous en appelons donc aux élus et associations tourangeaux pour la tenue d’un vrai débat ouvert, argumenté, documenté. Nous savons aussi que cela nous concerne toutes et tous car nous devons penser notre avenir autrement.
Les élus doivent sortir de la communication langue de bois et des postures de façade. Ils doivent accepter de co-organiser ce débat public et citoyen qu’une délibération municipale du 29 septembre 2020 engage d’ailleurs la ville de Tours à animer. À la métropole, un « temps d’échange » annoncé en avril dernier, reste sans aucun retour, six mois plus tard.
Pour notre part, nous sommes volontaires pour y contribuer !
L'association C'est Au Tour(s) Du Peuple
Pour aller plus loin ...