Avant, pendant ou après les élections : solidarité !

Communiqué CATDP2020 du 17 mars 2020

Nous remercions les 1404 (5, 54%) électrices et électeurs tourangeaux qui ont voté pour la liste « C’est au Tour(s) du Peuple 2020 », la vraie gauche à Tours. Nous allons continuer à défendre notre programme pour une transformation démocratique, sociale, écologique et féministe !

Compte tenu de la crise sanitaire due au coronavirus, nous n’étions pas favorables au maintien des élections municipales et souhaitions son report à dans quelques mois. Ce principe de précaution aurait permis de ne pas risquer des contaminations supplémentaires et de tenir dans de bonnes conditions les élections, avec une participation démocratique la plus large possible.

Le gouvernement Macron avec ses demi-mesures n'a pas été à la hauteur de la situation et nous craignons maintenant la mise en danger des plus démunis qui n’ont pas, pour la plupart, un toit pour se protéger dans le cadre du dispositif de confinement. Nous demandons donc que des mesures urgentes soient prises par la Ville de Tours et la Métropole, soit la réquisition de logements vides, le don de nourriture et de vêtements, et l’apport de soins nécessaires pour toutes et tous. Nous réclamons aussi que des mesures de solidarité soient prises envers les salariés au chômage technique, les employés exposés aux risques, le personnel hospitalier en première ligne sans moyens suffisants, les intermittents du spectacle sans activité, les intérimaires, les commerçants et les artisans autres que dans l’alimentation, et les associations caritatives.

« C’est au Tour(s) du Peuple 2020 » demande que les collectivités territoriales agissent en urgence pour organiser la solidarité locale pour tous les habitantes et habitants de Tours, de la Métropole et du département d’Indre-et-Loire.

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
17 mars 2020

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Régie publique et transports gratuits dans l’agglo de Tours ? C’est le moment d’en débattre et de le faire !

Communiqué CATDP2020 du 6 novembre 2019

La gratuité totale des transports publics ne doit pas être considérée comme un coût pour les collectivités locales, c’est avant tout un investissement pour la qualité de vie des habitants. À Tours, seul le collectif C'est au Tour(s) du Peuple propose cette mesure sociale, sanitaire, économique et écologique depuis 2014, et encore et toujours pour les municipales de 2020.

En s’appuyant sur les expériences de 30 villes en France, nous réussirons sur le territoire de Tours Métropole si nous améliorons le service aux usagers avec notamment des nouvelles lignes de Trambus à l’hydrogène moins coûteuses que le Tramway, le passage en régie publique, et en réduisant aussi la place de la voiture aux profits des modes alternatifs de transports. Les bénéfices de la gratuité des transports publics doivent être pris en compte, c’est-à-dire la baisse de la pollution, plus de sécurité routière, le développement du tourisme, plus de pouvoir d'achat pour les habitants, l’accroissement des mobilités en faveur des activités économiques, commerciales, culturelles et de loisirs. C’est en fait un véritable projet de société pour le bien commun des citoyens tourangeaux.

Le collectif C'est au Tour(s) du Peuple 2020 propose de financer cette mesure avec l’augmentation de la CFE (Cotisation foncière des entreprises) car les entreprises n’auront plus à payer la moitié des titres de transports en commun à leurs salariés, avec la hausse de la taxe de séjour car les touristes profiteront de cette gratuité, et avec l’arrêt de certaines subventions notamment à l’aéroport car le privé pourrait financer cet équipement qui profite essentiellement à la compagnie voyou Ryanair. De plus il ne faut pas oublier toutes les économies qu’engendreraient la gratuité et le passage en régie publique : fini l’achat et la maintenance du matériel de billetterie, l’impression des tickets et cartes d’abonnement, le coût des contrôles et des campagnes de comm’ contre la fraude, fini les profits de Kéolis ! Enfin nous proposons de ne pas faire les 2 autres lignes de Tramway pour 1 milliard d’euros car la Cour des comptes indique que nous ne pourrons pas les financer, mais plutôt de mettre en place des nouvelles lignes de Trambus à l'hydrogène ou électrique, 5 fois moins coûteuses que le Tramway.

C’est au Tour(s) du Peuple 2020
6 novembre 2019

Démocratie – Chronique N°1

Par Yvette Aufrère

Qu’un simple citoyen ne respecte pas la loi, cela n’attaque pas les fondements de cette loi. Qu’un représentant de la loi ne respecte pas la loi, la fait disparaître puisqu’il n’y a plus personne pour en être garant.

Emmanuel Macron n’attaque-t-il pas les principes républicains quand il fait venir le grand rabbin de France pour allumer la bougie d’Hanoukka, le 8 décembre 2023 (laïcité) ou quand il déclare, le 29 juin 2017, que certains citoyens « ne sont rien » (égalité en droit) ?

N’attaque-t-il pas le fonctionnement des institutions républicaines en faisant appel à des organismes privés remplissant la même fonction et se substituant à la fonction publique d’État, avec des contrats facturés très cher à l’État (McKinsey, Adrexo, par exemple) avec l’efficacité qu’on leur connaît ?!

N’est-il pas dans la provocation quand il crée le CNR, Conseil National de la Refondation, ayant le même sigle que le Conseil National de la Résistance, ou quand il soutient Depardieu après que celui-ci s’est répandu en propos scabreux et orduriers ?

Ne ridiculise-t-il pas la parole présidentielle quand il donne un entretien à la revue Pif Gadget ?

N’attaque-t-il pas l’institution qu’est la parole politique du chef de l’État en disant tout et son contraire sans souci de cohérence* ou en ne tenant pas des promesses, notamment à l’occasion de la Convention citoyenne pour le Climat** ?

Je souhaite, dans ces chroniques, aborder la question de la démocratie et de l’État de droit par le biais des discours qui nous sont adressés, en particulier par nos dirigeants, notamment par Emmanuel Macron. 

* Il souffle le chaud et le froid en faisant l’éloge de Gérard Depardieu, le 20 décembre 2023 dans l’émission « C à vous », pour ensuite, se défendre, le 8 mai 2024, dans le magasine « Elle », de toute complaisance vis-à-vis de l’acteur.

** « Ce qui sortira de cette Convention, je m’y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du Parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe », annonçait Emmanuel Macron en avril 2019. Alors qu’il dit en décembre 2020 « Je vais pas dire, parce que ces 150 citoyens ont écrit un truc : c’est la Bible ! ».

C'est Au Tour(s) Du Peuple s'affirme FÉMINISTE par ce que nous refusons et combattons

  • Toutes les dominations patronales, sociales, politiques
  • Les inégalités : de salaire, d’accès aux droits, aux responsabilités
  • Les violences faites aux femmes et aux enfants

Contre le patriarcat dont nous sommes toutes et tous héritier(e)s en commun, nous devons agir ensemble. Le FÉMINISME ne doit pas se situer dans un antagonisme Hommes / Femmes. La question n'est pas de faire la guerre aux hommes mais d'agir, hommes et femmes ensemble, pour une révolution sociale et politique.

Notre association, depuis sa création en 2013, agit en ce sens. Nous avons des propositions que nous partageons et échangeons avec les organisations progressistes. Nous agissons aussi dans la rue auprès des populations. Nous avons créé et faisons vivre un « Labo féministe » au sein de notre association qui anime la réflexion collective.

Voici quelques unes de nos positions / revendications réaffirmées et d'autres marquées par l'actualité.

La Maison des Femmes

Dès 2013 la création d'une Maison des femmes fut inscrite dans le programme revendicatif de CATDP. Nous nous félicitons donc de la réalisation de celle au sein du CHU, tout en constatant que l'équipe pluridisciplinaire qui l'anime manque cruellement de moyens.

Un appel aux dons et au mécénat privé, a été lancé afin de recueillir 1,4 M€ (vive la défiscalisation!!). Cette somme est nécessaires à la construction de nouveaux locaux et au développement des actions de la Maison des femmes en direction des femmes avec un accès gratuit et ouvert à toutes.

C’est scandaleux ! La lutte contre les violences faites aux femmes pour leur reconstruction ne peut, en effet, être fondée sur la « charité » mais sur une prise en charge sociale avec des financements publics !

Face à l'urgence sociale, il faut aller plus loin

  • Refuser que des familles, enfants, adultes dorment à la rue.
  • Développer les accueils (nuit et jour) de femmes de tous les âges et enfants, l'accès au logement pour une vie digne et sécure.
  • Permettre l’accès aux droits, à tous les droits, pour que chacun(e) puisse se soigner, se former, travailler, faire face aux dépenses quotidiennes, accéder à la culture.
  • Créer et animer, partout des lieux de vie sociale collective, renforcer ceux existants comme dans les centres sociaux.
  • La prévention, l’éducation doivent accompagner ces ambitions.
  • Combattre les régressions voulues par les droites, des macronistes au RN : sur les retraites, le chômage, la loi immigration, l'implantation et le financement d'écoles sous contrat qui promeuvent l'homophobie, le mouvement prolife, le « séparatisme »…
  • Combattre aussi les pressions et dérives sectaires, religieuses qui contribuent à l’oppression des femmes et des violences qu’elles subissent dans les espaces publics et privés.

Pour cela, nous réaffirmons l’urgence de :

  • DONNER LES MOYENS AU FONCTIONNEMENT de la MAISON DES FEMMES
    DÉJÀ CRÉÉE. Les services de l’État et les collectivités doivent apporter les 1,4 M€ nécessaires aujourd’hui à la Maison des Femmes. Pour rappel, les subventions publiques annuelles à l’aéroport et Ryanair sont de 2,5 M€ !
  • ÉLARGIR LE PROJET DE MAISON DES FEMMES à des lieux d’accueil (nuit/jour) inconditionnels pour l’accès aux droits, des activités éducatives et culturelles, des actions collectives.
  • UN PLAN AMBITIEUX DE CRÉATION DE D’HÉBERGEMENTS D’URGENCE ET
    DE LOGEMENTS PÉRENNES pour les femmes et familles victimes de violences et / ou à la rue.
  • UN RENFORCEMENT DU SOUTIEN AUX ASSOCIATIONS qui agissent auprès des femmes et avec elles, pour leurs droits, leur liberté de choix, leur dignité et intégrité physique.
  • RENFORCER LA PRÉVENTION ET L’ÉDUCATION à l’école, avec du temps et de la formation pour les enseignant.es, dans les lieux éducatifs, en soutenant les associations qui font déjà un travail remarquable avec peu de moyens et de reconnaissance.
  • SUPPRIMER TOUS LES PANNEAUX PUBLICITAIRES IMPLANTÉS DANS L’ESPACE PUBLIC. Ces panneaux vendent les corps des enfants, des femmes et des hommes, ils valorisent la consommation excessive et consomment de l’énergie inutilement, en éclairage et mécanique.
  • LUTTER CONTRE LA PORNOGRAPHIE EN LIGNE
  • RESTER VIGILANTS ET RÉACTIFS pour défendre les droits à la contraception et à l'avortement. Le texte constitutionnel adopté par l'Assemblée a exclu le terme de « droit » et laisse la responsabilité au législateur de « réguler » l’accès à l'avortement sans remettre en cause la clause de conscience.........
  • EXIGER UN CONTRÔLE DE TOUTES LES ÉCOLES PRIVÉES SOUS CONTRAT les établissements scolaires Averroès à Lille* et Stanislas à Paris ne sont pas des exceptions !
Texte de positionnement réalisé et validé par les adhérent.es de l’association
C’est Au Tour(s) Du Peuple
Tours, février 2024