Pour en finir avec le règne de l’affairisme urbanistique à Tours et dans la Métropole

Le maire à 50% Babary a quitté la ville pour le Sénat et le nouveau maire à 50% Bouchet, touche-à-tout car ancien journaliste, ancien dirigeant de foot, ancien consultant marketing et actuellement gérant de sociétés, promoteur immobilier, marchand de biens, a pris la suite. Aux côtés de Briand, président de la Métropole, également patron dans l’immobilier.

Ce sont donc maintenant deux affairistes qui dirigent l’un la ville de Tours et l’autre la Métropole Tours Val de Loire !

C’est pourquoi l’association C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP), qui suit les dossiers de la Ville et de la Métropole depuis 2013, a décidé une nouvelle fois de s’adresser à vous pour :

- dénoncer les projets de la droite locale qui ne respectent ni les biens communs, ni l’intérêt général ;

- apporter un éclairage constructif sur l’urbanisme tourangeau d’aujourd’hui et de demain, sur la base de propositions concrètes, pour une alternative de gauche, démocratique, sociale et écologique.

CE QUE FAIT LA DROITE

Main basse sur la ville

CE QUE PROPOSE CATDP

Une ville pour tous

La S.E.T. (Société d’équipement de Touraine) et les promoteurs, dont ICADE avec l’appui de la Ville et de la Métropole, œuvrent pour la réalisation de projets immobiliers qui ne respectent pas l’environnement, la démocratie participative, les réglementations et l’habitat social.

C’est au Tour(s) du Peuple propose une autre vision de la ville et de la métropole pour demain, AVEC ET POUR les Tourangelles et les Tourangeaux. Un conseil citoyen pourra élaborer un vrai projet d’urbanisme avec les habitants, les associations, les commerçants, les artisans, les entreprises.

Bouygues, Vinci et Eiffage : trois grands groupes du BTP se partagent royalement les réalisations immobilières sur le territoire de la Métropole Tours-Val de Loire !

Les promoteurs et les entreprises du BTP nationales n’auront plus le monopole sur le territoire de la Métropole.

Nous favoriserons le recours à des entreprises de haut niveau social qui respectent également les normes environnementales.

Le Haut de la rue Nationale, pompeusement rebaptisé « Porte de Loire », avec deux grands hôtels, des immeubles de standing et des boutiques de luxe qui ne respectent pas les normes environnementales sur un site classé par l’Unesco.

En tenant compte des consultations citoyennes, tous les projets immobiliers respecteront les normes écologiques, sociales et de démocratie participative : plus d’espaces verts, de logements sociaux, de maisons associatives, avec des architectes respectueux du site.

Le Sanitas, avec le projet de l’ANRU pour la destruction de 430 logements sociaux, de commerces, de services publics et de la chaufferie, afin de permettre la construction d’un énième immeuble de bureaux sans concertation avec les habitants.

Le quartier a plus besoin de rénovation de logements sociaux que de bureaux : la priorité sera donc donnée à l’aménagement de logements sociaux et écologiques, au développement de services publics, au maintien et à l’installation de commerçants et d'artisans.

Tours-Nord : grand projet immobilier soutenu par le business de promoteurs affairistes dont le cinéma « Méliès » n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Haut de la Tranchée : destruction de l’ancienne mairie de Saint-Symphorien, de l’école, du parking relais « Fil bleu » en surface pour construire un immeuble ou une tour avec un parking silo.

Nous refuserons la construction de cinémas multiplexes, « hangars à pop corn », et favoriserons le cinéma de qualité, associatif, ainsi que les projets culturels innovants d’initiative citoyenne.

Une revalorisation du patrimoine ancien qui respectera la mémoire patrimoniale par la sauvegarde de la mairie, en l’attribuant par exemple à des associations du quartier de la Tranchée.

Tours-Est, 31-33 rue du Docteur-Fournier : projet immobilier de construction d’un immeuble de 14 appartements et de 3 maisons de plain-pied en terrain inondable, avec l’accord renouvelé de la Mairie sur la base d’une demande de permis de construire frauduleusement inexact. Trois associations environnementales (Sepant, Aspie et Aquavit) ont demandé le retrait de ce permis.

En cas de construction litigieuse, prendre l’avis des riverains et des associations généralement mieux informés, comme dans ce cas où la proximité du ruisseau de l’Archevêché et le respect du plan de prévention des risques d’inondation ont été ignorés.

Solliciter l’avis de la Direction départementale des Territoires et imposer aux promoteurs le respect du Plan local d’urbanisme (PLU), des normes environnementales ainsi qu’une véritable concertation avec les riverains.

Les Deux Lions : constructions sans cohérence urbanistique, sans lieux de vie conviviaux de quartier, sans place, sans pôle médical ou de service à la personne, mais avec des grandes enseignes franchisées et standardisées.

Installation d’un véritable lieu de vie, avec des commerces de proximité, des artisans, des services sociaux, des lieux associatifs, et des commerces qui favorisent les entreprises locales.

La place Châteauneuf : délits et délires d’initiés avec ses polémiques – « la Ballesterrasse » –, collusion entre intérêts privés et fonction municipale, somme exorbitante pour l’aménagement de l’ensemble de la place : 1M€ (métropole, région et ville).

Les modifications de l’aménagement urbain devront rester en dehors des intérêts particuliers, avec des coûts moins prohibitifs, en ayant par exemple recours aux Compagnons de Tours.

Tramway : le choix d’une deuxième ligne de tram sans véritable concertation avec les habitants.

Rappel du coût de la première ligne : 435M€.

Développer plutôt une ligne de bus à haut débit de service en site propre, ainsi qu’une navette fréquente et régulière entre la gare de Saint-Pierre-des-Corps et la gare de Tours pour un coût moindre.

Favoriser le désenclavement des zones urbaines paupérisées, notamment la Rabaterie.

Rester vigilant face au tracé en projet (modification de l’espace public), en concertation avec la population.

Clocheville, L’Ermitage : opérations immobilières liées à la politique de la santé : restructuration et fermeture des structures par la supression de 400 lits et de 400 postes, avec en plus des promoteurs immobiliers à l’affût d’un espace qui serait ainsi libéré et profitable !

Craintes et mobilisations de la population tourangelle et régionale face à la disparition de ces pôles médicaux de proximité et de qualité : maintien de l’hôpital Clocheville dédié aux enfants.

C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP)
15 mars 2018

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Comment faire de la politique sans éthique avec Munsh-Masset, Schwartz, Briand et les autres ...?

Les affaires judiciaires qui touchent Tours et la Métropole s’enchaînent depuis quelques mois, démontrant une fois de plus que la démocratie ne fonctionne pas bien du tout dans notre pays.

C’est au Tour(s) du Peuple dénonce depuis sa création le cumul des mandats et a alerté à diverses reprises sur les conflits d’intérêts de plusieurs élus municipaux après l’élection de 2020. Sans obtenir la moindre réponse. Et l’on voit nombre de commentateurs faire aujourd’hui semblant de découvrir, à travers « l’affaire Münsch-Masset » (350 000 euros de dons faits à une association d’aide aux handicapés détournés pour accroître son train de vie…), que le cumul des mandats d’élu et des fonctions de direction d’organismes ou d’entreprises est à bannir si l’on veut que la démocratie s’épanouisse. Le directeur de l’APAJH 37, Guillaume Masset, avait succédé à son épouse, Cathy Münsch-Masset, sans que cela émeuve grand monde quand elle était devenue conseillère régionale et vice-présidente de la région Centre puis première adjointe de la ville de Tours en 2020, chargée de la solidarité et du handicap tout en continuant de diriger Humanisme et Habitat, étroitement liée à l’APAJH. Les deux époux siégeaient ensemble à la direction du CCAS de la ville de Tours.

Mêmes commentaires étonnés, il y a quelques mois, à propos du maire de La Riche, Wilfried Schwartz. On « découvrait » qu’il se comportait de façon inadmissible avec le personnel municipal. Les syndicats d’agents municipaux avaient pourtant donné l’alerte depuis plusieurs années. En vain : la parole d’un maire vaut toujours plus que celle d’un syndicaliste. Et cela n’avait pas empêché les élus métropolitains de le porter à la présidence de la Métropole en 2020, jusqu’à ce qu’il gifle son directeur de cabinet et soit contraint de démissionner… pour revenir comme vice-président de la Métropole, chargé des transports, lui qui a déjà fait exproprier 150 habitants de sa commune sur le trajet de la 2e ligne de tram toujours pas définitivement et légalement décidée.

Ajoutons à ces lamentables affaires « l’affaire Bygmalion » (financement illégal de la campagne électorale de N. Sarkozy en 2012) qui a vu en 2021 la condamnation de Ph. Briand, maire de St-Cyr, ancien président de la Métropole et ancien député mais aussi P-DG de Cytia, première entreprise française de gestion immobilière, et à ce titre 282e fortune du pays.

Il est temps de mettre en accord les promesses de campagne et les actes qui suivent, une fois qu’on est élu. C’est ce que C'est au Tour(s) du Peuple exigeait à sa façon tout au long des négociations qui ont précédé les dernières municipales avec la liste menée par Emmanuel Denis. Sans que nos demandes, tout à fait normales en démocratie, soient prises en compte.

Rappelons que les élus de la Ville de Tours et du Conseil métropolitain ont été élus en 2020 avec une participation très faible de 33% des électeurs et donc leur légitimité est très réduite.

Le manque d'éthique en politique de ces mêmes élus les discrédite davantage. Afin de redonner le pouvoir aux citoyens et de faire vivre la démocratie locale, nous demandons la démission de tous les élus municipaux et métropolitains pour procéder à de nouvelles élections.

L'association C'est Au Tour(s) Du Peuple
Novembre 2021

Gratuité des transports publics. Un choix social et écologique urgent.

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records. Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

par le groupe transport de C'est Au Tour(s) Du Peuple

Avec la gratuité, les usagers feront des économies considérables. Environ 1 200 € par an pour une famille de de 4 personnes utilisant le tram et les bus. De plus l’usage réduit d’un véhicule particulier génère des économies importantes sur le carburant et l’entretien à une époque où l’inflation bat des records.

Avec la gratuité, c’en sera fini de ces multiples tarifications qui divisent la population, marginalisent les plus pauvres, qui souvent ignorent ou ne réclament pas leurs droits (ils doivent de toute façon payer), et compliquent la vie de tous. Le transport deviendra alors vraiment un bien commun, garantissant l’accès égalitaire et une plus grande mixité sociale.

C’en sera fini aussi de la relation possiblement désagréable entre contrôleurs et contrôlés, et les occasions de conflits, suivis ou non de violences physiques. Autrement dit, l’atmosphère sera incomparablement plus humaine, d’autant que l’on peut envisager des agents favorisant la tranquillité des trajets et aidant les personnes en souci.

La gratuité accélère le développement de l’activité économique, commerciale, culturelle et sportive

d’une Métropole. Les expériences déjà réalisées à Dunkerque, Montpellier, Douai, Bourges, etc. sont, concordantes. Avec la gratuité, l’utilisation des transports en commun augmente sensiblement et les gens n’hésitent pas à se rendre plus fréquemment en centre-ville ou en périphérie pour faire leurs courses, s’occuper de leur santé, assister à une manifestation sportive ou un spectacle. Les économies faites par les ménages sont réinvesties dans l’activité locale.

La gratuité, c’est aussi un encouragement à ne pas utiliser la voiture, d’où moins d’émissions de CO2, de NO2, de particules fines (PM10), moins d’embouteillages et d’accidents de la circulation, moins de travaux d’aménagement et de voirie pour l’automobile. La transition écologique, les dépenses collectives ou individuelles de santé, les finances publiques locales ou nationales et la qualité de vie ont donc tout à y gagner. L’utilisation d’un vélo ne peut pas être la seule réponse pour toutes et tous à l’urgence climatique. 

Rien n’est jamais gratuit et l’on doit donc faire des choix politiques pour financer la gratuité (l’école est gratuite mais coûte 59.7 milliards d’euros à l’Etat). Nous proposons de renoncer à la seconde ligne de tramway (800 M€) pour mettre en place des lignes tram- bus sur pneus à électricité embarquée, 5 fois moins chers. Nous souhaitons aussi retirer à Ryanair la subvention de la Métropole (0.8 M€) pour l’affecter à la gratuité et enfin récupérer les bénéfices de Kéolis pour gérer les transports par une régie métropolitaine publique préservant tous les emplois actuels.

Puisque beaucoup d’entreprises n’auront plus à payer les déplacements de leurs employés, il est possible d’augmenter au prorata la Cotisation Foncière d’Entreprise. Il est enfin possible de ponctionner, comme à Compiègne, les recettes du stationnement (5.7 M€ à Tours) et les recettes de la taxe de séjour (0.54 M€) car les touristes bénéficieront de la gratuité. 45 villes de France ont déjà décidé la gratuité des transports publics. Il y a urgence sociale et écologique à faire de même à Tours !

C’est Au Tour(s) Du Peuple
Dimanche 25 février 2024

Deuxième ligne de tramway : quand l’argent abat les arbres… et le reste !

Communiqué CATDP2020 du 22 janvier 2020

Depuis bien longtemps C’est au Tour(s) du Peuple (CATDP) a alerté les Tourangelles et les Tourangeaux sur les conséquences multiples et désastreuses de l’implantation d’une deuxième ligne de tramway le long des boulevards Béranger (en totalité) et Heurteloup (partiellement) : voir notre tract « Traminator » distribué en juin 2019. Nous avons affirmé, entre autres, que de nombreux platanes seraient abattus et que le marché aux fleurs serait déplacé, voire supprimé.